La France est le leader au niveau européen et le deuxième pays au monde dans l’élevage de canards. C’est le premier producteur de canards de Barbarie, une race de canards à croissance lente qui présente de nombreux atouts nutritionnels et diététiques.
L’alimentation des canards Le Gaulois
A la fois raffiné et festif, le canard de chair de Barbarie est une tradition et une spécialité culinaire française. C’est donc tout naturellement que Le Gaulois propose des produits de canards nés, élevés et préparés en France, essentiellement issus de canards de Barbarie pour la qualité des produits et pour le plaisir des consommateurs. L’alimentation est cruciale pour assurer l’élevage de canards de chair. Le Gaulois a pris le parti de privilégier des canards bénéficiant d’une alimentation fournie par des fabricants d'aliments agréés ou répondant à des certifications, notamment dans la cadre d’une démarche dédiée à la sécurité sanitaire et la qualité des produits. C’est le cas en particulier lorsque ces fabricants sont agréés ou enregistrés au titre du règlement CE n° 183/2005 et certifiés RCNA OQUALIM ou reconnus équivalents par OQUALIM.
Cette exigence assure le respect de normes d'hygiène propres au secteur, et l’application des principes repris par le Guide de Bonnes Pratiques de la Nutrition Animale. Les fabricants d'aliments doivent s’assurer de la qualité et de la conformité des matières premières et des produits finis. Par ailleurs, chaque livraison d’aliment est accompagnée d’un bon de livraison et d’une étiquette permettant de tracer les aliments livrés.
Les fabricants d’aliments fournissent aux éleveurs de canards de chair des aliments composés et complets, c’est-à-dire contenant des matières premières (végétaux, minéraux et vitamines) adaptées aux besoins alimentaires précis des canards à chaque stade de l’élevage : au démarrage de l’élevage, pendant la phase de croissance et jusqu’à la phase de finition, soit les derniers jours de l’élevage. Le Gaulois exige que les céréales entières soient 100% françaises. Premier ingrédient des recettes alimentaires complètes et distribuées aux canards, elles sont le plus souvent cultivées à proximité des élevages, gage de développement de l’économie locale. Il faut rappeler que, conformément à la législation, l'utilisation des hormones et des antibiotiques facteurs de croissance est interdite.
a. La santé des canards
Pour préserver la santé des canards, des mesures sanitaires et d’hygiène sont prises dès les premières étapes de la filière. Cela commence dès la livraison des canetons, le camion les transportant étant nettoyé et désinfecté à la fin de chaque tournée. Les animaux sont pesés à l’arrivée, et ensuite une fois par semaine. Les éleveurs observent les animaux chaque jour et surveillent leur santé tout au long de l’élevage.
Pour s’assurer du bien-être des volailles, les éleveurs veillent pendant toute la durée du démarrage du caneton au respect des conditions de température, d’hygrométrie, de lumière et de ventilation du poulailler. Les jeunes canards doivent ainsi trouver les conditions d’une alimentation et d’un abreuvement adaptés à leur âge précoce au niveau du sol. Les éleveurs agissent ainsi pour faciliter l’accès à volonté à l’aliment et à l’eau notamment par le réglage du matériel.
Pour prévenir des agressions virales (la parvovirose du canard par exemple), l’ensemble des canards est vacciné selon les prescriptions du vétérinaire et les conseils de l’éleveur.
Les éleveurs français respectent des mesures de biosécurité destinées à lutter contre la diffusion à l’extérieur, ou l’intrusion dans l’élevage, de germes pathogènes. Ces mesures sont par ailleurs imposées dans le cadre de la prévention contre l’influenza aviaire.
b. Les normes et conditions de vie des canards
Les exploitations avicoles et les éleveurs partenaires de Le Gaulois sont engagés depuis plusieurs années au respect des bonnes pratiques d’élevage. La charte technique d’élevage volaille de chair du Comité Interprofessionnel Français du Canard à rôtir (CICAR) est un référentiel qui encadre les pratiques d’élevage, tant en termes de sécurité sanitaire, de santé et de protection animales, de zootechnie, d’environnement et de sécurité des personnes. Elle a notamment pour objectif de s’assurer de la conformité de l’application et du suivi des normes françaises et européennes relatives à tous ces domaines. La notion de progrès y est privilégiée afin de maintenir un équilibre entre la recherche d’un niveau de qualité de vie élevé des canards produits et la nécessité de veiller à la pérennité économique des élevages.
Cette charte intègre les exigences de qualité des consommateurs, les mesures réglementaires, tout en répondant aux objectifs de performances de la filière. Elle constitue un socle d’objectifs incontournables pour les élevages et peut être complétée d’exigences liées à des cahiers des charges spécifiques relatifs à certaines gammes de produits. Par exemple, la gamme de produits de canards Le Gaulois intègre des exigences supplémentaires telles que l’apport de lumière naturelle issu de fenêtres dans les poulaillers, l’enrichissement du milieu de vie pour favoriser l’expression des comportements naturels des canards (de quoi tremper la tête dans l’eau, se percher, picorer etc.), ou encore le respect d’un nombre de canards dans la surface des poulaillers à ne pas dépasser.
=> Le Gaulois s’est fixé l’objectif que d’ici à 2025, l’ensemble des élevages partenaires respectera ces exigences supplémentaires.
c. Les habitats pour les canards
Les poulaillers dans lesquels les canards sont élevés, permettent de répondre aux besoins des canards en matière d’aération, de chauffage, de refroidissement, d’alimentation et d’abreuvement à volonté, de qualité des sols et des caillebotis, de luminosité, etc. Ils sont fermés, isolés du froid et du chaud, ils protègent les animaux des intempéries, des prédateurs, et les préservent de l’introduction de contaminants et des risques de contacts avec l’avifaune sauvage. De nombreux éleveurs de canards investissent pour créer ou rénover les poulaillers afin d’améliorer les conditions de vie pour les canards en tenant compte des évolutions réglementaires et sociétales.
D’un point de vue pratique, on trouvera par exemple un accès à la zone d’élevage qui impose le passage par le sas d’entrée, des sols nettoyables et désinfectables, un système de ventilation et de chauffage...
d. Le cycle d’élevage des canards Le Gaulois
Les canetons Le Gaulois sont issus d’œufs pondus et éclos en France dans les couvoirs spécialisés. Les canards se développent et grandissent ensuite dans les élevages. Nos éleveurs partenaires se situent dans différentes régions et plus particulièrement dans les Pays de la Loire, cette région produit d’ailleurs à elle seule un tiers de la volaille de chair française. Entre 2 lots de canards, les poulaillers sont vides pendant 3 semaines, ce qui permet de faire les vide-sanitaire : évacuer la litière, nettoyer, désinfecter puis sécher l’ensemble des installations.
e. Les différentes souches de canards
Il existe plusieurs souches de canards (Pékin, Barbarie et Mular), chacune ayant des spécificités. Le canard de Barbarie est un gros spécimen qui atteint 4 à 4.5 kg. Sa chair fine de volaille à viande rouge est très appréciée. C’est celle qui est la plus commercialisée par Le Gaulois.
f. La reproduction et la naissance des canards
Les pratiques sanitaires des élevages de canards reproducteurs en France sont encadrées par la charte de qualité du Syndicat National des Accouveurs renforce le Plan national de lutte contre les infections à Salmonella dans les élevages de reproduction filière chair au titre du règlement CE 2160/2003, et du règlement CE 1003/2005 (arrêté du 26 février 2008 modifié par l’arrêté du 3 décembre 2009).
Dans les élevages de canes reproductrices, les œufs sont fécondés par les mâles reproducteurs, puis les canes pondent dans les nids. Collectés et triés chaque jour par les éleveurs, ils sont acheminés au couvoir via des camions dédiés au transport des œufs à couver.
Chez les canards de Barbarie, le cycle de couvaison est de 35 jours. A l’arrivée au couvoir, les œufs sont désinfectés puis placés sur des chariots équipés d’alvéoles. Ils entrent alors en incubation pour 32 jours. La température, l’hygrométrie et la qualité de l’air sont alors suivies de très près par les équipes du couvoir. Les œufs sont également retournés pour s’assurer que l’étape de couvaison reproduise les conditions idéales pour le développement de l’embryon puis du fœtus dans les œufs. Après incubation, les œufs sont mirés et placés dans des éclosoirs qui reproduisent les conditions d’ambiance qui vont favoriser la sortie de l’œuf des canetons. Les canetons naissent 3 jours plus tard. Les couvoirs livrent ensuite les canetons aux éleveurs via des camions adaptés.
g. Connaissez-vous la différence entre un filet et un magret de canard ?
Le magret est issu de canards gras, élevés pour leur foie "gras", tandis que le filet est issu de canards de Barbarie, élevés pour la qualité de leur viande. Chez Le Gaulois, les canards sont des canards de chair issus majoritairement de canards de souche Barbarie, élevés pour la qualité de leur viande.