Le travail des éleveurs et éleveuses de poulets est un métier de passion. Se lever tôt, travailler au contact des animaux, bien élever, bien nourrir, c’est ce que les éleveurs français font tous les jours.
- Une profession accessible à tous, mais avec des normes à suivre
C’est l’envie de devenir éleveur, qui est le point de départ du métier, que l’on soit issu de familles d’agriculteurs ou que l’on soit issu d’autres horizons professionnels. Devenir éleveur de volaille s’accompagne par diverses formations : Bac Pro agricole, BTS Production Animale, formations d’adulte (BPREA)… pour acquérir des compétences indispensables en matière de réglementation, de gestion d’une exploitation, de techniques, d’exigences sur le bien-être animal, d’environnement, …Les formations vont de 6 mois dans le cadre d’une formation pour adulte à 2 ans dans le cadre d’un BTS. Pour entrer dans la démarche Le Gaulois, une formation interne est offerte à tous les éleveurs qui souhaitent devenir partenaire afin de connaître nos cahiers des charges spécifiques, nos exigences et nos bonnes pratiques d’élevage qui sont indispensables et qui témoignent de la qualité Le Gaulois.
a. Activité d’éleveur de poulets de chair : un métier qui peut prendre plusieurs formes
Des précautions élémentaires sont à prendre, avant de débuter son élevage. Avoir un poulailler propre, éviter toutes les causes de stress (animaux extérieurs, bruits, etc.), bien nettoyer et désinfecter les locaux entre deux périodes d’élevage de poulets avec un poulailler inoccupé pendant plusieurs jours, sont des mesures déterminantes pour un élevage conforme, durable et respectueux du bien-être animal.
Tout commence bien avant l’arrivée des poussins, l’activité de l’éleveur débute par la préparation de l’environnement dans lequel les animaux vont grandir. Il s’assure d’avoir une litière végétale propre, sèche et chaude, de paramétrer une bonne chaleur dans le poulailler tout en veillant à bien renouveler l’air pour assurer une bonne ventilation, de vérifier la bonne fonctionnalité de tous les équipements de distribution d’eau et d’aliments (mangeoire, pipettes …) pour que tout soit au diapason à l’arrivée des poussins.
Si la préparation est si exigeante, c’est que ces petits animaux viennent tout juste de naître et n’ont à peine que quelques heures. Leur fragilité par leur jeune âge oblige l’éleveur à être pointilleux et attentionné en permanence.
L’éleveur met au sol dans son poulailler « du papier démarrage », c’est un papier biodégradable sur lequel l’aliment est déposé afin que les poussins puissent se nourrir instinctivement dès leur arrivée. Il met également des alvéoles remplies d’eau pour faciliter l’accès à l’abreuvement.
Après plusieurs heures, les poussins trouvent facilement l’équipement d’abreuvement et d’alimentation répartis dans le poulailler et après 3 jours, ces derniers n’ont plus besoin du papier démarrage et des alvéoles au sol.
Tout au long de l’élevage et particulièrement durant les 10 premiers jours, le métier d’éleveur se concentre beaucoup sur l’observation des comportements des animaux : leurs déplacements au sein du poulailler, leur consommation d’eau et d’aliment, des indicateurs primordiaux du bien-être animal. Ainsi, l’éleveur passe régulièrement dans le poulailler durant la journée.
Dans le métier d’éleveur, la phase d’accueil et les 10 premiers jours des animaux sont déterminants pour la réussite de l’élevage.
Du 11ème jour jusqu’à la fin d’élevage des animaux, l’éleveur s’assure en permanence que les animaux aient toujours de l’eau fraîche et renouvelée, une alimentation qui change en fonction de leur âge et de leurs besoins, une atmosphère régulée au sein du poulailler avec une bonne température et une bonne ventilation. Les éleveurs s’assurent que la litière soit toujours confortable, que les gamelles d’alimentation soient toujours à bonne hauteur. En effet, l’équipement est réglable en fonction de la taille des animaux. En somme, les éleveurs sont des professionnels qui prennent soin au quotidien de leurs volailles.
On appelle trop souvent à tort, l’élevage « en batterie » des animaux en poulailler. C’est un terme qui n’existe pas car les animaux sont élevés au sol hors cage. Cela signifie qu’ils peuvent se déplacer, picorer, gratter le sol, se percher, etc…
b. 3 types d’élevage de poulets de chair Le Gaulois
La marque Le Gaulois propose plusieurs types d’élevage de poulets de chair associés à des cahiers des charges pour différentes gammes de produits :
L’élevage classique pour le poulet du quotidien
Le poulailler peut présenter en théorie une surface de 600 m² à 2 000 m². Les volailles restent dans le poulailler, mais disposent de l’espace nécessaire pour se développer et se déplacer. Elles sont issues d’une souche classique la plus utilisée dans le monde.
Le poulet de la gamme Sortant à l’extérieur Le Gaulois
Le poulailler présente une surface de 400 m². La volaille sort à l’extérieur et a accès à un parcours arboré d’arbres et de haies, afin de permettre aux animaux de trouver des espaces ombragés et frais. Ils peuvent, à leur guise, faire des allers et retours entre le poulailler et le parcours durant la journée et rentrent le soir au chaud. Les poulets sont de race rustique, issus d’une souche à croissance plus lente. Une souche qui n’est quasiment plus élevée dans le monde et que la France s’attache à conserver pour la biodiversité.
Le poulet bio pour la gamme de charcuterie Bio Le Gaulois
Le poulailler est de 480 m² maximum. Pour avoir droit à cette appellation « Poulet Bio », le poulet doit être élevé en plein air ou en liberté tout au long de la journée. Le parcours extérieur doit bénéficier d’un espace d’au moins 4 m² / animaux. Le poulet bio est issu d’une souche rustique et élevée en moyenne 81 jours, soit quasiment 3 mois.
La particularité du poulet bio c’est son alimentation qui est issue de l’agriculture biologique et qui est, bien entendu, 100 % végétale.
c. Devenir éleveur de poulets partenaire Le Gaulois
Acteur important de la filière avicole en France, Le Gaulois noue régulièrement de nouvelles relations privilégiées avec les éleveurs de poulets implantés en France. Dans le cadre de notre démarche « Oui c’est Bon ! », nous n’hésitons pas à mettre en avant ces femmes et ces hommes qui contribuent quotidiennement à proposer au consommateur un poulet de chair de qualité. Devenir éleveur de poulets partenaire Le Gaulois garantit ainsi une reconnaissance d’un savoir-faire et le partage d’une passion commune.