Les animaux, peuvent, parfois développer des maladies virales ou bactériennes. Grâce aux suivis assidus des éleveurs et à la biosécurité, de nombreuses maladies n’existent plus aujourd’hui en France.
- Les maladies éradiquées de la volaille en France
Des maladies autrefois connues ont disparu du territoire français. C’est le cas, de la variole aviaire, de la maladie de Newcastle, de la pullorose ainsi que le coryza des poules. Ces sont les efforts de toute une filière (éleveurs, vétérinaires, virologues, scientifiques, chercheurs …) qui ont permis l’éviction de ses maladies des volailles. Toutefois, certaines maladies subsistent toujours actuellement.
a. Les diverses maladies des poulets, poules, dindes ou canards qui subsistent aujourd’hui
Comme tout être vivant, les volailles peuvent contracter différents types de maladies au cours de leur vie. Les éleveurs sont formés à reconnaître les premiers signes cliniques d’une pathologie afin de soigner les animaux dans les meilleures conditions. Il faut savoir que des solutions alternatives naturelles (les plantes, l’homéopathie, les huiles essentielles, ...) sont priorisées et administrées en première intention avant toute prescription d’antibiotiques. Dans le cas où l’antibiotique est nécessaire pour soigner les animaux, cette prescription de médicaments se fait seulement sous l’autorité d’un cabinet vétérinaire indépendant de Le Gaulois.
Les pathologies virales de la volaille
Des souches virales, qui ne sont pas transmissibles à l’Homme, sont parfois susceptibles de toucher les volailles. Dans un souci de sécurité et de traçabilité, elles sont toutes analysées, des vaccins existes et le suivi de la protection vaccinale se fait par des analyses. Elles peuvent faire l’objet d’une déclaration obligatoire auprès des services vétérinaires, comme c’est le cas par exemple, pour l’influenza aviaire. Ceux-ci encadrent la santé des animaux et interviennent avec des protocoles spécifiques pour soigner les animaux, si le recours aux solutions naturelles n’a pas été suffisant.
Parmi les principales souches virales recensées, on peut évoquer :
- La bronchite infectieuse qui peut réduire la quantité d’œufs chez les poules pondeuses, et peut provoquer des problèmes digestifs chez les autres volailles.
- La grippe aviaire
Les pathologies bactériennes de la volaille
Malgré tous les efforts de biosécurité mis en place, des bactéries peuvent également être présentes dans les poulaillers et peuvent entraîner une mortalité au sein des élevages. Les principales pathologies bactériennes des volailles sont les suivantes :
- La pasteurellose qui provoque des problèmes respiratoires et infectieux dans certains cas isolés.
- La colibacillose qui génère également des problèmes respiratoires et infectieux.
- La mycoplasmose aviaire qui entraine des problèmes respiratoires et locomoteurs dans certains cas précis.
Si malheureusement les solutions alternatives naturelles ne sont pas suffisantes, un traitement antibiotique sera prescrit en derniers recours sous la prescription d’un vétérinaire indépendant afin de les soigner.
Les pathologies parasitaires de la volaille
Ces maladies avicoles sont principalement causées par des parasites externes sur la peau et au niveau du plumage des volailles. Les principaux parasites peuvent être des poux, des tiques ou encore des acariens. D’autre part, certains parasites internes peuvent engendrer des infections intestinales. C’est le cas notamment des coccidies, parasites microscopiques qui occasionnent une maladie appelée coccidiose, une pathologie spécifique aux oiseaux qui n’est pas transmissible à l’Homme. Ainsi, un anticoccidien peut être administré afin de soigner les volailles. On dénombre aussi, les antiparasitaires qui sont des médicaments capables d’éradiquer les parasites, comme pour les animaux de compagnie tels que le chien ou le chat ; mais également les vermifuges qui permettent d’éliminer les vers.
C’est pour cela que, Le Gaulois est engagé dans une démarche de préventions en préconisant le développement de solutions naturelles alternatives.
b. Le Gaulois : une volonté de réduire le recours aux antibiotiques pour les élevages de volailles
En association avec ses éleveurs de volailles, la marque Le Gaulois encourage ses partenaires à recourir à des solutions alternatives aux antibiotiques. Toujours sous la supervision d’un vétérinaire indépendant, il est ainsi possible de choisir des initiatives naturelles telles que les extraits végétaux ou les tannins de châtaignier.
Comme évoqué précédemment, une exploitation qui fait preuve de médecine préventive, de biosécurité accrue : sas sanitaire, plan de circulation en élevage, tenue vestimentaire à usage unique, … Toutes ces mesures permettent d’éviter et de réduire les maladies.
Concrètement, Le Gaulois a diminué de près de 65 % l’utilisation d’antibiotiques en l’espace de 10 ans. Dans tous les cas, lorsqu’un antibiotique est administré, un délai d’inertie est obligatoire avant la mise sur le marché, afin de garantir une absence totale de résidus de médicaments dans la volaille.
Pour aller plus loin, les volailles Le Gaulois Oui c’est Bon ! sont garanties sans traitement antibiotique tout au long de l’élevage.
c. Quelles sont les bonnes pratiques pour limiter les maladies chez la volaille ?
Le terme de "prophylaxie" est très souvent employé et désigne l’ensemble des mesures mises en œuvre par les éleveurs de la filière avicole pour prévenir l’apparition de pathologies aviaires. Cela passe notamment par l’application drastique des normes sanitaires européennes et françaises en matière d’entretien des locaux et/ou de conditions d’élevage. Ainsi, pour préserver la santé des animaux, les éleveurs respectent des mesures strictes d’hygiène et de biosécurité, qui ont fait leurs preuves depuis plusieurs années. Elles permettent notamment de se protéger des maladies des volailles telles que la grippe aviaire. Ces pratiques professionnelles sont contrôlées par l’État et rappelées régulièrement par les vétérinaires pour continuer à défendre la santé des animaux.
Des bâtiments bien entretenus
Dans le cadre d’un élevage de volailles, les poulaillers bien entretenus influent sur la bonne santé des animaux. Ainsi, une bonne ventilation est primordiale pour assurer une bonne qualité de l’air. Pour éviter que les animaux tombent malades, la température intérieure du poulailler est contrôlée et régulée en permanence. De plus, un sol sain, sec, chaud et bien absorbant est privilégié pour permettre un bon confort des pattes. Enfin, les éleveurs mettent un point d’honneur à assurer durant toute la durée de l’élevage, une litière toujours saine. Les sas d’entrée du poulailler (pièce entre l’extérieur et l’élevage) permettent une barrière sanitaire efficace pour protéger les volailles. Ces sas sont toujours nettoyés et désinfectés.
L’équilibre alimentaire des volailles
L’équilibre alimentaire et l’hydratation constituent deux critères fondamentaux pour préserver la santé des volailles. Le Gaulois fait appel à des nutritionnistes dans le but de constituer des repas équilibrés qui répondent aux besoins nutritionnels de chaque espèce et à chaque âge.
La qualité de l’eau est un levier sur lequel les éleveurs avicoles peuvent s’appuyer afin de limiter le risque de pathologies digestives.
L’accompagnement des éleveurs
La biosécurité accrue pratiquée par les éleveurs, comme le changement de vêtements avant de rentrer dans le poulailler, des vêtements dédiés par élevage, le lavage de mains systématique, le re-paillage… et bien d’autres encore, permet de lutter contre les maladies des volailles et d’assurer des élevages sains et sûrs pour tous.
Les éleveurs disposent également d’outils pour contrôler eux-mêmes la santé de leurs animaux. En plus de leur sens aigu de l’observation et de leur expérience, les professionnels peuvent s’appuyer, notamment, sur la vaccination réalisée à travers l’eau dans les abreuvoirs, sous prescription vétérinaire, afin de préserver l’immunité des animaux.
Les traitements vétérinaires autorisés
En France, l'administration de médicaments aux volailles en élevage est strictement encadrée par diverses réglementations. Les médicaments utilisés pour traiter les pathologies aviaires doivent ainsi faire l’objet d’une prescription vétérinaire détaillant la posologie et les périodes d’utilisation à suivre. Une durée réglementaire doit être respectée avant toute commercialisation de produits issus d’animaux ayant reçu un traitement. Le but ? Protéger et assurer la sécurité du consommateur.
d. Quel impact pour le consommateur ?
Afin de garantir une viande saine et sûre pour le consommateur, la filière de production Le Gaulois effectue des contrôles réguliers à différentes étapes du cycle d’élevage. Dans le but de parfaire les vérifications réglementaires, des organismes indépendants sont mandatés pour réaliser des audits complémentaires. Cela permet, entre autres, de veiller à la transparence des méthodes d’élevage et à la traçabilité des produits.
Les engagements sont pris en amont de l’élevage avec une filière d’approvisionnement qui sélectionne des volailles d’origine française (naissance et élevage), tout comme leur nourriture.
Grâce à la gamme "Oui c’est Bon !" initiée par Le Gaulois, les consommateurs ont la possibilité de vérifier la provenance des volailles. Le site officiel de la marque intègre une interface et un contenu pédagogiques afin d’obtenir des renseignements supplémentaires sur les éleveurs comme leur profil et leurs motivations vis-à-vis de leur métier.
La charte qualité Le Gaulois met en œuvre des techniques de production raisonnées avec des éleveurs référencés afin de garantir une parfaite sécurité alimentaire. Cela passe notamment par les exigences suivantes :
- La sollicitation d’organismes indépendants et certifiés pour gérer les audits et les contrôles : CertiPaq, QualiSud, Certis,…;
- Une stratégie entrepreneuriale orientée vers la prévention, la sensibilisation et la formation des différents acteurs de la filière ;
- Divers services Qualité en Amont pour les couvoirs, les éleveurs, les organismes de production et les fournisseurs en alimentation animale ;
- La gestion des services Qualité dédiés aux sites de production : contrôle des process, qualité des produits finis, estimation des risques sanitaires, encadrement des pratiques hygiéniques, vérification bactériologique des produits.
À terme, Le Gaulois souhaite développer et appliquer de nombreuses initiatives afin d’améliorer la qualité de ses produits. Cela passe autant par le respect des exigences que nous venons de citer que par d’autres thèmes comme le bien-être animal, la réduction des emballages, le conditionnement des produits finis, le transport des animaux et la préservation de l’environnement.