Voici comment se déroule l'alimentation des poussins durant toute leur vie.
L'alimentation du poussin commence dans l'œuf
Revenons à l’évolution de l'œuf fécondé. À partir du 3e jour, le cœur et les vaisseaux sanguins apparaissent. Le 5e jour, c’est au tour du bec et des ailes de se former. L’embryon de poussin commence à bouger à partir du 8e jour. Le 15e jour, le poussin a sa forme avec ses plumes. Le 18e jour, il absorbe la nourriture constituée par le vitellus ou autrement dit le jaune d’œuf. En le consommant, le futur poussin crée de l’espace dans la coquille pour laisser entrer l’air et pouvoir respirer, et accumule de l’énergie. Grâce au vitellus, il dispose des ressources alimentaires qui lui permettront de tenir deux ou trois jours après son éclosion qui a lieu le 21e jour.
a. L'alimentation du poussin à la naissance
Les poussins nés dans les couvoirs sont emmenés chez les éleveurs. La réserve vitelline assure au poussin une autonomie alimentaire pendant cette étape. Dès l’arrivée dans l’élevage, les poussins accèdent à l’aliment poussin 1er âge distribué par les éleveurs. Présenté sous forme de miettes adaptées au petit bec des poussins, l’aliment comporte les éléments essentiels pour répondre à leurs besoins nutritionnels : des céréales pour l’énergie, des protéines, des acides aminés, des minéraux et des vitamines pour le bon développement et une bonne immunité. Il est distribué grâce à des assiettes ou des nourrisseurs équipés de palpeurs qui présentent et rechargent en quantité suffisante les miettes au fur et à mesure de la consommation à volonté des poussins. Au cours des premières jours, pour faciliter l’accès aux miettes et favoriser le picorage, les éleveurs disposent également de l’aliment sur des bandes de papier et/ou dans des alvéoles posées au sol.
De l’eau propre et fraîche est distribuée à volonté via des abreuvoirs et/ou des pipettes d’eau réglés à hauteur adaptée aux poussins.
Il est à noter que de nouvelles pratiques se développent permettant aux poussins d’éclore directement dans l’élevage où ils vivront ensuite. Dans ce cas, les poussins accèdent immédiatement après l’éclosion à l’alimentation et à l’eau distribuées dans le poulailler.
b. Une alimentation évolutive
La nourriture du poussin évolue en fonction de son âge et de sa croissance. Après les miettes pour les poussins, des petits granulés sont distribués aux volailles en croissance. La composition évolue avec des taux de protéines qui diminuent et des valeurs énergétiques qui augmentent pour faire face aux besoins. L’apport en acides aminés s’adapte également. Ils sont indispensables par exemple pour la bonne formation des plumes et la préservation d’une bonne santé.
c. Une alimentation variée
La composition nutritionnelle (énergie, protéine…) des aliments est élaborée par des nutritionnistes spécialistes des volailles pour répondre aux besoins de chaque espèce à chaque stade physiologique (démarrage, croissance, finition). La présentation des aliments (taille des miettes, aspect, dureté et durabilité…) est également optimisée par les fabricants d’aliments qui fournissent les élevages. Des gammes d’aliments complets adaptés sont alors distribuées aux poussins puis aux poulets adultes.
Chez Le Gaulois, les poussins et les poulets sont nourris avec une alimentation 100% végétaux, minéraux et vitamines, à base de céréales entières françaises.
Conformément à la réglementation européenne, les aliments des volailles ne contiennent ni hormones, ni antibiotiques de croissance, qui sont totalement interdits.
Les volailles sont naturellement des oiseaux omnivores... Ainsi lorsqu’ils sont élevés avec accès à l’extérieur comme c’est le cas des poulets Le Gaulois de la gamme « Sortant à l'extérieur », en grattant la terre, en picorant, ils complètent leur alimentation de larves, vers et petits insectes.
d. Une bonne alimentation à l’origine de multiples bienfaits
Il ne fait plus aucun doute qu’une alimentation riche, variée, équilibrée et de qualité favorise une bonne santé des poussins, participe à son développement et à sa croissance et encourage les comportements naturels de l’animal. C’est pour cela, que Le Gaulois porte une attention particulière à la provenance des matières premières, à son processus de fabrication et à la composition de ses recettes alimentaires, en privilégiant des agriculteurs locaux.